mercredi 8 décembre 2021

36./ THE STRANGLERS - Compte rendu et 5 extraits du set du 08.12.2021à Paris dans le cadre du Ground Control pour une émission de TV ARTE.




À Albane Boulogne, Bertrand Perrot 
et quelques autres en noir.

Après une tournée française qui a commencé dans une immense émotion à Valenciennes le 29 novembre dernier, rappelons que c'était la première fois que le groupe jouait à nouveau depuis la disparition de Dave Greenfield, leur claviériste, j'ai eu le plaisir de revoir The Stranglers, en première ligne avec d'irréductibles supporters septentrionaux avec lesquels j'ai pu faire enfin faire connaissance (Marie & son Meninblack, tous deux de Dunkerque, un autre douaisien que moi-même, des fans de Valenciennes, une Dame en noir de Cambrai accompagné du punk tournaisien le plus écossais qu'il soi, il va d'ailleurs se distinguer avec brio durant l'exécution de "No More Heroes" en rejoignant le groupe sur scène pour danser. Ensemble Gens du Nord, nous étions présent à Paris pour ce mini-concert surprise, de plus surcroit gratuit, qui a été annoncé seulement la course de la tournée, afin de réaliser un enregistrement pour la chaine de télévision ARTE (guettez vos programmes !).

Un set cours d'une douzaine de titres qui commence avec "Water" l'ouverture sur le dernier récent très excellent dernier album "Dark Matters" de THE STRANGLERS et qui confirme, tout comme "White Stallion", que de nombreuses nouvelles compositions du groupe sont d'entrée de jeux déjà sur scène des cheveux de batailles avec lesquels il nous faut compter comme si ils étaient depuis toujours. À Paris, il faut une chanson en français, ce ne sera pas "La Folie" mais surprise "N'emmene pas Harry", le message est-il bien passé au coeur de la capitale de France ?  Quelques grands classiques sont bien sûr au rendez-vous tel que "Always The Sun", "Hanging Around" et "No More Heroes". Déjà le set se termine 37 minutes c'était le temps accordé pour une mise en boîte pour TV ARTE d'un tour d'horizon de ce que sont THE STRANGLERS en 2021, c'est à dire plus que jamais un groupe inclassable et incassable comme le démontre Toby, le digne successeur de Dave Greenfield, puis je formule à nouveau ma question "Où on-t-il démûché cette perle rare ?".

Donc The Stranglers s'éclipse sous un tonnerre d'applaudissements après une très jolie interprétation de "The Last Men on the Moon" du dernier album. 


Aucun rappel n'est prévu dans le timing d'origine pourtant je sais que cela ne peut se terminer de la sorte, sous mon masque noir, je souris dans ma barbe... car je désire "Walk On By". Jean-Jacques Burnel revient sur scène, il interpelle le manager de la soirée pour obtenir l'accord de jouer les prolongations. Bientôt de feu de Dieu cela repart avec une version dandesque, c'était soufflé et en entendu d'avance par Jean Jacques Burnel et ses blacks acolytes, une reprise de Dionne Warnick "Walk on By". Là, je suis aux anges ! Dans la foulée la face b du 45 tours "Peaches", le très rock 'n' roll "Go Buddy Go" enfin signature final "Tank" de ce monumental troisième album de 1979, le bien nommé "Black 'n' White". Bref ! je lève haut mon chapeau noir puis au coeur de la nuit dans ma bagnole blanche je suis un homme en noir comblé qui remonte vers sa haute terre septentrionale. Black 'n' White Of Course ! 

Edzyr' in Black, 
Douai, le 9 décembre 2021. 






mardi 30 novembre 2021

33./ THE STRANGLERS - "Nuclear Device" (30.11.2021, Valenciennes). Un sacré Moment. Sacré ! - Compte rendu et impressions avec une vidéo, la sets list, quelques photos.


- Jean-Jacques Burnel, Jim Macaulay & Baz Warme -
Photo de Edzyhr' In Black

- Photo de S.O.D.A 2021 -

Compte rendu et impressions, d'après un échange que j'ai eu avec mon Camarade Xtof', le lendemain de la venue de The Stranglers au Phénix (le nom du lieu ne pouvait être mieux choisi) de Valenciennes. 

- Comment a été la soirée hier ?

- Sacrée ! et émouvante.  Jean-Jacques Burneel m'a bouleversé. Il est visiblement fort affecté par la disparition de Dave Greenfield... Toby, le nouveau claviériste, est plus qu'à la hauteur et il joue comme Dave. Où a été dénichée cette perle rare ?...

- Toby Hounsham -

...Une soirée "sobre" mais terriblement énergique, vivante, un Moment, le Moment d'une célébration sacrée. Jean-Jacques est très ému quand pour la première fois, il s'adresse au public ; du premier rang, je peux voir un voile de larmes qui ne couleront pas sur la scène car les Musiques déferlent déjà et nous transportent. Le groupe est soudé ! 

- J.J & Baz, la danse du Phénix -
Photo de Patrick Gromada

Dave n'est évoqué que rapidement par Jean-Jacques durant le concert quand il présente Toby. Il n'y aura donc aucun hommage misérabiliste, pleurnichard et lourd, juste ce qu'il faut avec pudeur, quelques mots humbles. De toutes les manières, Dave Greenfield était omniprésent. Plus tard, avant le final, Jean-Jacques nous confie que, là, c'est le Moment où il devrait jouer la provoc' avec le public mais qu'il ne fera pas car nous avons juste surtout tous besoin d'Amour en ces temps où tant de choses vont si mal de par le monde. Auparavant, The Stranglers ont interprété "La Folie" dont le texte résonne d'une allure nouvelle, particulière, en ces temps où le monde a vraiment perdu la tête, une fois que la chanson est terminée, dans les applaudissements, je lève mon chapeau puis lance vers le chanteur "Merci ! Merci !" alors le sourire que décoche Jean-Jacques, tel un clin d'oeil de Camarade de toujours, est lumineux. C'est de l'Humanité à l'état brute et je crois que c'est cela l'état d'esprit de The Stranglers. Masques et concerts assis, l'organisation de ce moment est stricte, mais durant le rappel, sans vouloir faire dans la provoc', toute la salle comme une seule entité se lève bientôt, élévation, Ascension !

- La continuation est en route...

- Belle phrase pour résumer ce que j'ai vu/entendu/vécu. Mais il n'y avait peu/pas de "jeunes" dans le public.

- Dommage...

- Enfin conclure, en signifiant que les chansons du dernier album, Dark Matters, sonnent, déjà, en concert comme des classiques incontournables.



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